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Combinaison foil et tow-in : quelle épaisseur choisir ? WETTY

person Posté par: GREG WETTY list Dans: Notre Blog Sur: comment Commentaire: 0 favorite Frappé: 24

Le surf de shortboard, on connaît. Tu rames, tu te lèves, tu surfes la vague, tu retombes. Les phases d'effort intense alternent avec des moments de récupération sur ta planche.

Le foil, le tow-in, la wing ? C'est une autre histoire.

Foil, tow-in, wing : pourquoi ces disciplines exigent des combinaisons différentes

Le surf de shortboard, on connaît. Tu rames, tu te lèves, tu surfes la vague, tu retombes. Les phases d'effort intense alternent avec des moments de récupération sur ta planche.

Le foil, le tow-in, la wing ? C'est une autre histoire.

Tu es en mouvement permanent. Ton corps travaille en continu pour maintenir l'équilibre, ajuster ta position, absorber les variations de vitesse. Et tu te retrouves souvent bien plus loin du bord, exposé au vent et aux conditions pendant des sessions qui peuvent durer des heures.

Ces disciplines ont explosé ces dernières années. Et elles ont mis en lumière un problème que l'industrie du surf n'avait pas anticipé : les combinaisons classiques ne sont pas adaptées.

Le témoignage de Paul Loustau

Paul Loustau pratique le foil et le tow-in à haut niveau. Il fait partie des riders qui ont testé nos combinaisons WARRIOR dans les conditions les plus exigeantes de la côte basque, dans une eau à 12°C.

Son retour a été clair dès les premières sessions :

"En tow-in et en foil, tu bouges tout le temps. Tes jambes travaillent en permanence pour pomper, ajuster, compenser. Tes bras sont sollicités différemment qu'en surf classique — moins de rame, mais plus de mouvements de stabilisation. Une combinaison trop lourde ou trop rigide, ça te fatigue deux fois plus vite. Et la fatigue en foil, c'est dangereux."

Paul a longtemps hésité entre le 5/4 mm — pour la chaleur — et le 4/3 mm — pour la mobilité. Jusqu'à ce qu'il teste notre 4/4 mm.

"Le 4/4 WETTY m'a réconcilié avec l'hiver. J'ai la chaleur dont j'ai besoin sans le poids d'un 5/4. Et surtout, j'ai une épaisseur uniforme sur tout le corps. En foil, c'est crucial : tu ne veux pas de zone rigide qui freine un mouvement ou de zone fine qui te laisse crever de froid."

Pourquoi le poids compte autant

En surf traditionnel, le poids de ta combinaison se ressent surtout à la rame. Une fois debout sur la vague, la gravité fait le travail.

En foil, c'est différent. Tu dois générer ta propre vitesse par le pumping. Chaque gramme supplémentaire sur ton corps est un gramme que tu dois soulever à chaque oscillation. Sur une session de 2 heures avec des centaines de pumps, la différence entre une combinaison légère et une combinaison lourde devient énorme.

Le même principe s'applique au tow-in. Tu es tracté par le jet-ski, mais tu dois constamment ajuster ta position pour rester stable à haute vitesse. Une combinaison qui pèse sur tes épaules ou qui tire sur ton dos finit par te vider.

Et en wing, tu ajoutes la gestion de l'aile. Tes bras sont sollicités en permanence. Une combinaison qui restreint l'amplitude de tes épaules ou qui alourdit tes avant-bras, c'est l'assurance de rentrer épuisé avant d'avoir vraiment profité.

Le problème du 5/3 mm classique

On a déjà expliqué pourquoi on préfère le 4/4 mm au 5/3 mm pour le surf d'hiver. Pour le foil et le tow-in, les arguments sont encore plus forts.

Le 5/3 mm traditionnel concentre l'épaisseur sur le torse (5 mm) et allège les bras (3 mm). Cette répartition pose deux problèmes majeurs pour les nouvelles disciplines.

Le déséquilibre de poids. Avec plus de matière sur le torse, ton centre de gravité est modifié. En foil, où l'équilibre est millimétré, cette différence se ressent. Tu compenses inconsciemment, et cette compensation te fatigue.

Le froid aux bras. En foil et en wing, tes bras sont exposés au vent en permanence. 3 mm d'épaisseur, c'est insuffisant quand tu files à 30 km/h avec un vent de face. Le refroidissement des avant-bras entraîne une perte de précision dans tes gestes — exactement ce dont tu n'as pas besoin quand tu pilotes un engin instable.

Notre approche : adapter sans tout réinventer

Est-ce qu'on développe des combinaisons spécifiques foil ? Pas exactement. Notre philosophie est différente.

On pense qu'une bonne combinaison doit fonctionner pour toutes les pratiques. Si elle est trop lourde pour le foil, elle est probablement trop lourde pour le surf aussi. Si elle manque de stretch pour le tow-in, elle manque probablement de stretch tout court.

Ce qu'on fait, c'est optimiser nos combinaisons existantes pour qu'elles répondent aux exigences les plus élevées. Le foil et le tow-in sont nos crash tests ultimes : si une combinaison passe ce filtre, elle sera parfaite pour le surf classique.

Concrètement, ça se traduit par plusieurs choix techniques.

Le 4/4 mm comme standard hiver. On l'a déjà dit, mais ça prend tout son sens pour le foil. Épaisseur uniforme, poids optimisé, chaleur suffisante.

Le néoprène ASAHI pour les pratiquants exigeants. Notre gamme ASAHI permet de descendre en épaisseur tout en gardant la chaleur. Un 4/3 ASAHI offre les performances thermiques d'un 5/4 standard, avec le poids et la souplesse d'une combinaison mi-saison.

Des coutures repensées. Les coutures sont les points de friction et de rigidité. On place nos renforts galonnés de manière à ne jamais gêner les mouvements répétitifs du foil — notamment au niveau des genoux et des hanches, sollicités en permanence par le pumping.

La question des combinaisons Impact pour le foil

Le foil à haute vitesse comporte des risques spécifiques. Une chute à 40 km/h sur une aile de foil, ça peut faire très mal. La question des combinaisons Impact se pose donc naturellement.

Mais là encore, il faut trouver l'équilibre.

Nos combinaisons Impact ont été développées pour le big wave, où la protection prime sur tout le reste. Elles intègrent des mousses qui ajoutent inévitablement du poids et réduisent légèrement la mobilité.

Pour le foil, ce compromis n'est pas toujours pertinent. Un foileur a besoin de liberté de mouvement constante, pas de protection ponctuelle contre des impacts violents.

Ce qu'on explore actuellement, c'est une approche hybride. Des zones de protection ciblées — côtes, hanches — avec des mousses plus fines et plus souples que celles de nos combinaisons big wave. L'idée est d'offrir une sécurité passive sans transformer la combinaison en armure.

Cornelius Accoh, qui pratique le foil à haut niveau et a testé nos prototypes avec Paul Loustau, partage cette vision :

"En foil, tu ne prends pas des impacts de 10 mètres de chute libre comme en big wave. Mais tu peux te faire découper par une aile ou taper l'eau à plat à grande vitesse. Une protection légère aux bons endroits, ça a du sens. Une combinaison blindée, non."

Quelle combinaison pour quelle pratique ?

Après des mois de tests avec des pratiquants de foil, tow-in et wing, voici nos recommandations.

Pour le foil en eau froide (8-14°C) : notre 4/4 mm WARRIOR Thermo Boost. Le plush polaire garde la chaleur, le néoprène BIO SPONGE offre un stretch exceptionnel, et le poids reste contenu. C'est le choix de Paul Loustau pour ses sessions hivernales.

Pour le foil en eau tempérée (14-18°C) : notre 3/2 mm WARRIOR. Même construction, même qualité de néoprène, mais plus légère pour les conditions moins exigeantes.

Pour le tow-in et les sessions engagées : la gamme ASAHI. Le néoprène japonais permet de descendre d'un millimètre en épaisseur tout en gardant la chaleur. Moins de poids, plus de performance, et une durabilité supérieure pour ceux qui enchaînent les sessions.

Pour le wing et le kite : les mêmes combinaisons fonctionnent, mais pense à compléter avec une cagoule adaptée. L'exposition au vent est maximale dans ces disciplines, et la tête est souvent le premier point de déperdition thermique.

Les chaussons : un choix encore plus crucial

En foil, tes pieds sont ton interface directe avec le board. Chaque micro-ajustement passe par eux. Le choix des chaussons est peut-être encore plus important que celui de la combinaison.

Notre gamme PROSERIE a été adoptée par beaucoup de foileurs pour sa finesse et son grip. La semelle en latex naturel transmet chaque information du board, et le fit serré évite tout micro-glissement pendant le pumping.

Pour les sessions longues en eau froide, le WARRIOR ULTRA offre un bon compromis entre chaleur et sensations. Le plush polaire garde tes pieds au chaud sans trop altérer le contact.

L'avenir : des combinaisons modulaires ?

Les nouvelles disciplines nous poussent à réfléchir différemment. Un surfeur classique, un foileur et un pratiquant de tow-in n'ont pas exactement les mêmes besoins, même s'ils surfent le même jour sur le même spot.

Une piste qu'on explore : des combinaisons avec des éléments modulaires. Des renforts de protection amovibles. Des panneaux interchangeables selon la pratique. Une même base de combinaison que tu peux adapter à ta session du jour.

On n'en est pas encore là. Mais le développement de notre combinaison WARRIOR Convertible — avec col classique ou cagoule interchangeable — montre qu'on avance dans cette direction.

Le foil, le tow-in, la wing ont bouleversé notre sport en quelques années. Nos équipements doivent évoluer au même rythme.


Tu pratiques le foil ou le tow-in ? Contacte-nous à info@wettywetsuit.com pour discuter de tes besoins spécifiques. On peut te conseiller la combinaison adaptée à ta pratique et à tes conditions.

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